Dès l’occupation du territoire jusqu’au dix-neuvième siècle,
les seules routes empruntées par les Premières Nations, puis
par les Européens, sont « les chemins
qui marchent », ces cours d’eau reliés entre eux
dans un gigantesque réseau qui alimente
le Saint-Laurent. Des canots d’écorce traditionnels
aux rabaskas, toute l’activité humaine emprunte
le parcours d’eau…
Les ponts croisent les chemins d’eau et bientôt
le chemin de fer fait son emprise sur le territoire.
Les embarcations sont aussi présentes sur les
rivières, notamment sur la rivière du Lièvre avec la drave.
Les systèmes de traverse organisée apparaissent au vingtième siècle dans la région. Les routes se tracent peu à peu : routes de terre, de
gravier, routes asphaltées, autoroutes de béton… Les transports se structurent,
les distances parcourues ne se comptent plus en temps.