L’eau est source de vie et possède des
propriétés étonnantes.
Elle recouvre environ 70 % de la
surface terrestre.
Un embryon humain de trois jours est
composé de 94 % d’eau.
Cette teneur décroît tout au long de
notre vie ;
elle passera à 65 % pour un adulte.
En Outaouais, la « grande rivière »
compte plusieurs affluents importants telles
les rivières du Lièvre,
Petite Nation et Rouge. Au terme d’un
parcours plus ou moins long
à travers
les hauteurs du plateau
laurentien, ces affluents se raccordent
à la rivière des Outaouais par une série
de gradins quelques kilomètres en amont.
Le territoire des vallées de la
Petite-Nation et de la Lièvre est parsemé d’eau
avec des rivières en méandres, des lacs
paisibles
et parfois vastes et agités comme
le lac Simon.
Pour la conservation du
territoire
Avec Henri Fournier et Daniel Toussaint
Ces deux biologistes de
l’ancien MRNF
(actuellement le
ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
ou MFFP) témoignent des
particularités du territoire
notamment le secteur des
zones humides
de la rivière des
Outaouais. On y retrouve un milieu propice
au développement d’une
biodiversité presque comparable
à la plaine du
Saint-Laurent. Tout le long de cette rivière,
le territoire offre une
halte migratoire importante
et constitue donc un pôle
d’attraction pour les ornithologues. Amphibiens et reptiles y tiennent aussi la
vedette.
Tous les intervenants de
la faune, de la foresterie
et des milieux hydriques
travaillent à leur conservation
et à la sauvegarde des
espèces en péril.